La mise au point-recadrage
Assez ancienne, la technique de mise au point-recadrage reste utilisée par de nombreux photographes. Même si elle a ses détracteurs. Mais en quoi consiste-t-elle exactement ?
Beaucoup de pros prennent encore leurs clichés en deux temps, effectuant d’abord la mise au point puis déplaçant rapidement l’objectif avant de déclencher. L’avantage de cette technique est d’utiliser le meilleur collimateur afin de s’assurer une mise au point parfaite. L’autre gros avantage de cette méthode est le gain de temps considérable en vitesse de réalisation. L’on sait parfaitement où est le collimateur et le geste de recomposition est très rapide, bien plus que de bouger un collimateur au curseur ou à la molette.
Mais il faut aussi faire attention. Si on déplace le sujet trop loin du point de focus initial ou si on utilise une ouverture trop grande (et donc une faible profondeur de champ), on perdra de la netteté à la recomposition. Il faudra donc veiller à modérer son recadrage et à l’ajuster à son ouverture.
Source : Focus Numérique
One Comment
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Il est peut-être important d’ajouter dans les inconvénients de cette méthode (bien que ce soit celle que j’utilise presque exclusivement depuis l’avènement de l’autofocus), que pour certaines (toutes) marques d’appareil, la mesure de l’exposition en matriciel tient compte du point ou est fait l’autofocus… ce qui peut conduire à des surprises lors du “décadrage”, le collimateur utilisé ne correspondant plus au sujet principal et ainsi pouvant se retrouver dans des zones de luminosité fort différente >> sous-ex ou sur-ex assurée ; la seule solution mémoriser l’exposition en même temps que la mise au point avant de décadrer. Le tout ralentissant fortement la manœuvre…