Arles, cuvée 2015… XXL !
Jusqu’au 20 septembre, la ville française n’a d’yeux que pour la photographie. Nous sommes allés jeter un œil et nous avons épinglé pour vous quatre expos à ne surtout pas rater.
Les Rencontres d’Arles sont un moment privilégié chaque année pour être au plus près des artistes. Voilà 46 ans que ça dure. Avec l’essor d’une discipline dans les mains du plus grand nombre, le festival veut désormais se faire l’écho et le promoteur « des pratiques artistiques tant historiques que contemporaines », comme la photographie mobile.
Vous êtes de passage ? Il vous reste quelques semaines pour ne surtout pas manquer :
Total Records (Atelier des forges)
Cette exposition consacrée aux pochettes de vinyles (45 et 33 tours) est un véritable témoignage de l’essor du disque dans les années 1980. Quand on regarde une pochette, on entend presque ce que l’on voit. De Warhol à Beyus, tous se sont prêtés à l’exercice. On découvre également le travail de Raymond Depardon pour Marc Lavoine, lui-même passionné de photo.
Walker Evans, Anonyme (Musée départemental de l’Arles antique)
On découvre ici des paysages en noir et blanc, mais aussi en couleur, sur l’ensemble du territoire américain : des fermes, le métro, les immeubles, la misère. Ce photographe américain a vu ses images publiées dans les magazines des années 1930. Les revues originales sont placées dans des vitrines et les reproductions en grand format sont au mur.
Another Language, huit photographes japonais (Eglise Sainte-Anne)
Cette exposition propose plus de 200 tirages photographiques, d’époque et contemporains, qui, pour la plupart, sont pour la première fois visibles en Europe. Cette exposition donne à voir des œuvres inédites de certains des photographes japonais les plus connus, comme Hosoe et Moriyama, des années 1960 à aujourd’hui.
Les paradis, rapport annuel (Palais de l’Archevêché)
Les paradis fiscaux ne sont pas une excentricité exotique mais bien un instrument structurel de l’économie mondialisée. Ils nous confrontent aux problèmes moraux du genre. Pendant plus de deux ans, deux artistes ont voyagé dans les centres offshores qui incarnent l’évasion fiscale, le secret, et l’extrême richesse. Déconcertant !