Le format RAW, c’est quoi au juste ?
Le format RAW, c’est quoi au juste ?
Internet a popularisé des formats comprimés (PNG, JPG, GIF). Les photographes pro n’en sont pas fans et leur préfèrent encore et toujours le RAW. Pourquoi ? Et surtout, ça fonctionne comment, le RAW ?
Si la plupart des images véhiculées sur Internet comportent l’extension JPEG (Joint Photographic Experts Group), les photographes professionnelles les boudent au profit du RAW et du DNG.
Le JPEG
Les travaux sur le JPEG ont démarré à la fin des années 1970. Il s’agissait de premiers essais en laboratoire de compression d’images. Même s’il existe deux classes de compression (avec ou sans pertes irréversibles), les pertes se produisant lors de la compression l’empêchent de se qualifier naturellement dans l’imagerie médicale ou la photographie artistiques, où la restitution fidèle de l’image initiale est essentielle.
Face au Raw
Le format RAW – RAW signifie « brut » en anglais – permet d’obtenir une bien meilleure qualité que le JPEG et il s’avère plus simple et accessible en pratique. Il s’agit du fichier le plus primitif généré à partir des informations issues du capteur, sans compression et sans traitement. On le compare volontiers – et à raison – avec le négatif en argentique qui servait de base pour effectuer des tirages au temps du seul papier.
Problème : chaque constructeur et chaque éditeur semble avancer sa propre définition ou interprétation du RAW. Il existe aujourd’hui plus d’une centaine de formats différents selon Adobe, Nikon, Canon, Fuji, Olympus, . Les logiciels de retouche ont toutefois eu le temps de s’y adapter et permettent un décodage sans complication de ces différentes spécificités. Pour lutter contre la fragmentation, Adobe a d’ailleurs avancé le DNG (Digital Negative) dès 2004. Du coup, une foule de logiciels passent par une conversion de RAW à DNG pour une plus grande universalité.
Sans optimisation automatique, les images paraissent souvent moins flatteuses que lors de la prise de JPEG, mais il n’y a rien d’anormal à cela : ces fichiers sont destinés à être retouchés. Le RAW conserve une plus grande profondeur d’analyse. Les couleurs sont codées en 12 ou 16 bits (jusqu’à 65.000 niveaux) par couche. A titre de comparaison, le JPEG s’arrête à… 256 couleurs. Vous pouvez ainsi très librement surexposer vos photos, là où le JPEG vous inviterait au contraire.
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